Décryptage du jargon du Cloud

Les termes issus du cloud computing peuvent paraître complexes au début. Ce lexique vous servira à monter en compétence par vous-même sur le sujet. Nous répondrons à toutes vos questions si vous en avez sur notre formulaire de contact.

Cloud computing

Le Cloud Computing, c’est le passage « dans les nuages » d’une partie de ce qui était auparavant au sein même des entreprises – serveurs de documents, serveurs de messagerie, processus métier… – ou sur les machines physiques des collaborateurs…

Avec le Cloud Computing, les ressources informatiques (données, logiciels, processus…) sont externalisées – c’est-à-dire « rejetées » sur des machines distantes, hors de l’entreprise. On y accède alors au moyen d’une connexion Internet. Pour connaitre les avantages et les inconvénients du Cloud Computing consultez cet article.

IaaS

Les IaaS (Infrastructure-as-a-Service) fournissent aux développeurs les briques fondamentales à la base des applications web: serveurs physiques, espace de stockage (disques durs), ressources réseaux (bande passante), mémoire (RAM) qui peuvent en disposer comme bon leur semble.

Au lieu de devoir acheter ces ressources physiques pour faire tourner leurs applications, les développeurs les louent et les configurent en temps réel suivant leurs besoins.

PaaS

Les PaaS ( pour Platform-as-a-Service) opèrent sur la couche supérieure des IaaS. Les IaaS permettent aux développeurs de configurer leur infrastructure (configuration du hardware) et d’en disposer de façon flexible mais la gestion virtuelle de ces ressources reste une tâche à part entière et beaucoup de développeurs ne peuvent/veulent pas s’y atteler. Leur objectif est de se concentrer sur leur application et non sur les infrastructures nécessaires (invisibles à l’utilisateur final).

Les PaaS sont des plateformes construitent sur des IaaS et qui y ajoutent une couche de services qui facilite le déploiement et l’exécution des applications dans le cloud.

Freemium

Le modèle Freemium est un modèle assez récent. Il est issu du web, est consiste en la mise à disposition gratuite d’un service de base. En étant gratuit, le risque est fortement limité et l’on peut accéder, rapidement, à beaucoup plus d’utilisateurs.

Pour accéder à des fonctionnalités plus étendues, les utilisateurs doivent payer, et utilisent alors une version “premium”. C’est l’un des modèles privilégiés des compagnies Internet à l’heure actuelle. Le terme est apparu la première fois dans la Silicon Valley en 2006.

Free Trial

Le « free trial », ou « essai gratuit » une fois traduit en français, est tout simplement une période (en général de 7 à 30 jours) pendant laquelle vous avez le loisir de tester l’inégralité du logiciel, comme si vous le payiez.

Il ne s’agit pas d’une version démo (dans laquelle vous auriez d’autres informations et données que les vôtres), pas plus que d’une version limitée car gratuite : vous avez bien accès à toutes les fonctionnalités. Il suffit en général de saisir ses données bancaires pour conserver toutes ses données à l’issue du Free Trial.

IT Consumerization

Utilisé pour l’une des premières fois en 2004, sous la terminologie exacte « Consumerization of Information Technology », il traduit une notion somme toute simple : les utilisateurs ont un pouvoir de plus en plus grand sur le choix, l’usage et le mode de consommation des différents « morceaux » de l’informatiques, qu’ils soient logiciels ou matériels.

L’IT Consumerization, c’est donc la prise de pouvoir par le « consommateur » des services informatiques, par opposition à un choix « venu d’en haut » des directions générales et informatiques.

Opex vs. Capex

Le cloud permet de consommer les ressources informatiques comme des services, là ou l’hébergement interne implique des coûts fixes. Ce changement est souvent décrit comme le passage d’une structure de coûts de type Capex (capital expenditures = un investissement) à une structure de type Opex (operating expenditures = charge d’exploitation).

RSS

Really Simple Syndication : le standard RSS représente un moyen simple d’être tenu informé des nouveaux contenus d’un site web, sans avoir à le consulter

Un fil/flux RSS permet ainsi de décrire de façon synthétique le contenu d’un site web, dans un fichier au format XML, afin de permettre son exploitation par des tiers. Le RSS contenu des informations à diffuser, est maintenu à jour afin de constamment contenir les dernières informations à publier. Basiquement, un RSS est un fichier contenant le titre de l’information, une courte description et un lien vers une page décrivant plus en détail l’information. Cela permet à un site web de diffuser largement ses actualités grâce au lien hypertexte permettant au lecteur de lire la suite de l’actualité en ligne.